Marion Solange-Malenfant JEU ECRITURE MISE EN SCENE PRESSE CONTACT

Une conférence tout terrain sur la mémoire.

Conversation partagée avec Marion Solange-Malenfant, autrice et metteuse en scène et Fabienne Colombel, professeure en psychologie cognitive, Nantes Université.

Fabienne Colombel et Marion Solange-Malenfant ont régulièrement échangé, rêvé et discuté des sujets de la mémoire et des faux souvenirs. Chacune tisse un lien particulier à la mémoire, ce socle qui nous confère notre sentiment d’identité et qui nous permet de voyager entre passé et futur. Elles se questionnent sur le fonctionnement de la mémoire et les conséquences des fictions sur nos vies.

"Les faux souvenirs correspondent soit à des souvenirs comportant des déformations par rapport à ce qui a été réellement vécu, soit à des souvenirs complétement inventés. Ce sont des erreurs de mémoire. Tout comme l’oubli, ils font partie du fonctionnement normal de la mémoire. Tout le monde en produit donc de manière plus ou moins importante. Ils sont également à bien différencier du mensonge, puisque dans le cas des faux souvenirs, chacun est convaincu de la véracité du souvenir en question." Fabienne Colombel

Durée 30 min

Rencontre à l'issue de la représentation + Ateliers d'écriture avec Marion Solange-Malenfant

Conversations Partagées : des formes inédites, produites par le TU, et créées à deux, entre un·e artiste et un·e chercheur·se à partir d’une démarche de recherche pour imaginer une publication sensible et innovante des sciences. Et explorer de nouveaux imaginaires des savoirs.

De et par : Marion Solange-Malenfant et Fabienne Colombel
Production : Tu-Nantes
Avec le soutien de la DRAC Pays de la Loire et de la Ville de Nantes
Crédit affiche : Daphné Geisler / Maison Fumetti
Crédit photo : Sixtine De Bodard

[dramaturgie et direction d'acteurs]


C'est un spectacle de théâtre d’objet et de vidéo bricolée en direct pour les grands plateaux dont la sortie de création est prévue à l'automne 2024. C'est une reconstitution du premier pas sur la Lune pour déjouer les théories complotistes. C’est sans doute l’épopée humaine la plus folle du XXe siècle. Le 21 juillet 1969, deux astronautes américains de la Nasa marchent sur la Lune et rentrent ensuite sur Terre sains et saufs, le tout filmé par l’agence spatiale et retransmis en direct par les télévisions du monde entier à des millions de téléspectateurs. Aujourd’hui, dans leurs studios, quatre documentaristes reconstituent cet événement. Avec leurs caméras, beaucoup d’objets et des effets spéciaux maison, ils rejouent la mission Apollo 11. Ils manipulent les images dans tous les sens, les décortiquent sur le plan technique, politique et écologique. Il y aura du débat, du cinéma, du bricolage, de la science, du suspense, du complot et des rêves de gosse. On verra des images d’archives, on entendra des interviews, des fakes-news et du fact-checking. On terminera des étoiles dans les yeux et des rêves plein la tête.

De et par : Benjamin Ducasse, Valentin Pasgrimaud, Hugo Vercelletto et Arno Wögerbauer
Dramaturgie et direction d’acteur : Marion Solange-Malenfant
Scénographie : Tiphaine Monroty
Costumes : Sarah Leterrier
Création lumières : Jessica Hemme
Création sonore : Erwan Foucault
Régie vidéo : Éric Perroys
Régie générale : Azéline Cornut
Administration : Pauline Bardin
Direction de production et diffusion : Elsa Posnic

[conception, écriture et mise en scène]


Pour point de départ, il y a deux concepts que je découvre au cours de l’été 2016 : la syllogomanie et le syndrome de Diogène… Derrière ces mots se cache une obsession. Diogènes et syllogomanes sont des accumulateurs compulsifs. Sans cesse ils s’entourent d’objets. Impossible de les en empêcher. On est peut être tous atteints ? Après tout, j’accumule aussi. Des objets qui me serviront » peut-être un jour « . Je les garde » au cas où » ; je garde parce que, avec eux, je me souviens ; je garde parce que j’existe grâce à eux… J’engrange des vies possibles. Je rêve à des ailleurs. À partir de quand le fait de garder devient une épopée, une sortie de route ? À partir de quand je deviens un Diogène ? Le fait d’accumuler fait-il écho à une forme de dénuement ? Un oubli de soi, ou un oubli du monde ? Jusqu’où je peux inventer mon espace et modeler le monde dans lequel je vis ? Est-ce que mon appartement peut devenir une île, un rempart face au monde ? Quels mécanismes de protections, de déviances, de résilience je mets en jeu pour (sur)vivre ? Mon intention n’est pas de faire l’état des lieux d’une maladie. Je désire raconter ce que pourrait être l’histoire d’une femme, d’une Diogène. Raconter l’histoire d’Été comme Hiver.

Conception, écriture et mise en scène : Marion Solange-Malenfant
Collaboration artistique et jeu : Coline Barraud
Création costumes : Tiphaine Pottier
Stagiaire création costumes : Laurian Rufflé
Création lumière : Vincent Chrétien
Création son : Mathias Delplanque
Conseil chorégraphie : Alice Tremblay
Photos : Adeline Moreau
Accompagnement et production : Théâtre du Rictus.

[dramaturgie et direction d'acteurs]


Saint-Nazaire, 1948. C'est dans une ville détruite entre baraques de fortunes et terrains vagues que Colette voit le jour. La vie de Colette croisera les grands combats des années 1960 et 1970 pour le droit à l'avortement, les droits civiques et l'égalité des sexes. Il lui faudra désobéir pour s'émanciper. Quatre camarades sondent le public. Ils s'interpellent avant que l'Assemblée Générale ne commence. Ils rappellent les règles du jeu : ce sont les comédiens qui vont rejouer l'histoire de Colette. Fiction et réalité sont imbriquées sous nos yeux entre prises de paroles et prises de pouvoir. Raconter Colette, c'est la cause commune des quatre narrateurs. À partir d'un tas d'objets et de craies blanches, ils reconstituent son parcours initiatique. La craie trace, s'efface et s'envole à mesure que les engagements politiques et les luttes sociales prennent forme. Avec comme point de départ Mai 68 et les années 1970, les auteurs, metteurs en scène et comédiens de la Compagnie les Maladroits dépoussièrent le mythe et nous offre une épopée féministe et individuelle dans une époque où tout semblait possible.

De et par : Benjamin Ducasse,Valentin Pasgrimaud, Hugo Vercelletto et Arno Wögerbauer
Collaboration artistique : Éric de Sarria
Dramaturgie et direction d’acteurs : Marion Solange-Malenfant
Création lumières : Jessica Hemme
Régie lumières et son (en alternance) : Azéline Cornut et Jessica Hemme
Costumes : Sarah Leterrier
Création sonore : Erwan Foucault
Conseils vidéo : Charlie Mars
Directrice administrative et responsable de la diffusion : Isabelle Yamba
Chargée de production et de la logistique de tournée : Pauline Bardin

[assistante mise en scène, voix, manipulations]


IMAGINE : C’est la guerre – non pas en Irak ou en Syrie, quelque part très loin, mais ici, en Europe, en France, chez nous. Le migrant, celui qui doit partir, qui doit fuir, c’est toi. Et si, aujourd’hui, il y avait la guerre en France… Où irais-tu ?
Le texte commence ainsi et invite à s’interroger sur l’inéluctable parcours que subisse des familles obligées de fuir leur maison / famille / amis / travail… Astucieusement et sans violence, le texte entraîne les spectateurs dans un voyage qui les mène de l’autre côté de la Méditerranée. Ils sont alors confrontés à une nouvelle vie, une culture qu’ils ne connaissent ni ne comprennent et deviennent ainsi l’objet de clichés voire de rejet.

Texte: Janne Teller
Voix et manipulation : Claudine Bonhommeau, Marion Solange-Malenfant
Lumières et manipulation : Jean-Marc Pinault
Bande Son : Jérémie Morizeau
Mise en scène : Laurent Maindon assisté de Marion Solange-Malenfant

[assistante à la mise en scène]


Un conseiller pôle emploi découvre sur son bureau une note de sa direction: s’il ne parvient pas à réintégrer dans le monde du travail ses deux premiers rendez-vous, son licenciement sera inévitable. Ses deux premiers rendez-vous, ELLE et LUI, perdent systématiquement leur emploi et ne sont pas près de retrouver du travail. La raison de ce rejet, ELLE et LUI ont une façon très singulière de s’exprimer. ELLE ne parle qu’en argot, LUI n’utilise que les rimes et autres figures de style.
Sur le sol noir, un carré gris clair centré matérialise une zone de type ring où les protagonistes vont accepter le jeu quand ils sont à l'intérieur et le refuser quand ils en sortent. Au fond un rectangle translucide ferme l'espace. Une table et trois tabourets symbolisent l'espace de la discussion.

Texte : Solenn JARNIOU
Mise en scène : Solenn JARNIOU
Assistante à la mise en scène : Solange MALENFANT
Distribution : Solenn JARNIOU Loïc AUFFRET Christophe GRAVOUIL
Création lumière : Yohann OLIVIER
Production : Plus Plus Productions
Coproduction : Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique

©Marion Solange-Malenfant